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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 16:00

 
L'échiquer de ma vie, de la tienne, de la nôtre...



Semblable à un jeu, double-croche sur route de vie

Cases blanches teintées d’espoir

En jour gris, joues ruisselantes de pluie

Cases noires perlées de l'ombre, couleur de désespoir


 

Quand dans l'ersatz de mes heures, semblable à toi,  je suis pion

Tu te courbes, tu te plies  et tu subis ta vie

Heures creuses aux allures de démon

Sans courage,  je continue la peur à l’infini


La belle s’enferme dans l’ivoire de sa tour

Dans son silence poursuit sa route

Ecoute son cœur sans détour

Vibre de ses sens en déroute


Eclats de rires en solo

Quand le fou s’en prend à toi

Tu chantes à tue tête tous les mots

Sourires remplis de joie


Dans son labyrinthe, elle se livre à un cavalier

Relation tout en douceur

Etrange chemin, plénitude de l’amitié

Elle en oublie toute ses peurs


Demoiselle balayant les maux devient reine

Ses sourires aux couleurs d’espérance

Papillonnant, butinant, de nouveau sereine

Délivrée, son corps sans insolence, caresses dans l'indolence


Elle ouvre son cœur à son roi

Comme lui, avoue et reconnaît ses erreurs,

Renaissance des sentiments dans l’émoi

Amour passion, amour fusion, amour toujours... au fil des heures

 

Heures sombres oubliées, chaos de l’échec et mat

Magique substance de l’amour tu revis

Cases noires, cases blanches, pas à pas

Comme moi, tu parcours le grand échiquier de la vie

Cristal,



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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 18:08



Ne m'attends pas
Ne m'attends plus
Je ne veux pas
Je ne peux plus

Ce soir j'ai décidé d'épouser la robe
de ton paradis perdu
Oublier tout, je me dérobe
Bien trop longtemps que je me suis tue



Rien à regretter, rien à t'offrir
Même plus un peu de plaisir
Mon coeur est si loin
Il s'est glissé dans un coin



Ma main n'est plus celle de ton destin
Elle t'abandonne sans dire "je reviens"
Tu ne savais pas, tu ne savais rien
Tu n'entendais pas, tu n'entendais rien


Contre moi les ailes du temps
Ont frappé comme un moulin à vent
Me terrassant si fort
Je suis incapable de retrouver mon port



Tu me compares à l'Etna
Dans la lave de mes mots tu te noies
Je ne veux plus parler tout bas
Ceci est devenu ma loi


Ne m’attends pas, ne m’attends plus
Je ne veux pas, je ne veux plus
Ainsi je brûle ma vie
Le cap est franchi, déjà tout est fini...


Cristal, 




 



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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 17:50

Taguée par Paloma
Celui-ci consiste à mettre 7 images jaunes sur votre blog



Toutes fraîches, arrivées d'HOLLANDE
un bouquet pour vous de tulipes jaunes



La maison jaune de VAN GOGH


(photo
www.portail-menton.com)
La fête du citron à MENTON
Magnifique photo
d'Emmanuel




La fée et le papillon dansent



Petit poussin deviendra grand...

 
Coeur de Cristal...  tout en jaune



Pour faire rêver ces Messieurs... hihihiiiiiiiiiii



Sans aucune obligation et rien que pour le plaisir
Je tague : Astrea - Azur - Charlie -Dan - Didier René - Déborah
Dorothy - Dine - Féline - Iriwin - Lili - Ma p'tite poupette
Madine (tant pis pour touai) Maï-lyse - Marie-Prose
Nicole - Odette - Sandrine - Petite Marie - Tendre Espé
Je crois que cela fait bien plus que 7 -
Tant pis, je tague chacun de mes visiteurs
pour voir la vie en... JAUNE 
Cristal,



et une p'tite image pour Paloma



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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 04:21




J’aime ces matins d’été où les nuits courtes guettent
Je suis là à contempler le ciel étoilé
Le monde n’est pas encore éveillé
Juste une frêle brise caresse cette délicate nuisette

J’imagine les petits enfants qui dorment encore
Ceux qui déjà se préparent pour cette journée
Une voiture, un livreur de journaux s’est arrêté
Un couple bienheureux charge des valises dans un coffre

La nature est là toute proche et le chant du coq s’élève
Dans le jardin tout est mystère et le chat ronronne
Près de moi, les fleurs s’ouvrent et les oiseaux chantonnent
Que de sérénité à contempler la vie qui se lève

Comme si le monde en cet instant m’appartenait
Sous cette voûte infinie, une étoile brille intensément
Je la fixe et mes rêves vers elle s’envolent lentement
Je voudrais être une fée pour veiller sur l’aurore qui naît…


Bonjour, je suis celle qui passe
te dessiner un sourire qui ne s’efface

Je suis ce petit oiseau que tu entends chanter
à l’aube de ce matin pour mieux t'écouter

Je suis ce petit bout de coeur
qui n'espère pour toi que du bonheur

J'essaime dans le vent des pétales de fleurs
pour te murmurer des mots tout en douceur

Je suis aujourd'hui ce charmant mois d'été
dans l'aurore qui s'éveille en cristaux de soleil teintée

Je viens te souhaiter une magnifique journée
en cette belle saison de l'amour parfumée

Cristal,






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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 22:30


Sur le pont d'une caravelle
aux bois teintés de miel
nous contemplons attendris cette île
éblouis par ces flots qui scintillent
sur la rive déjà notre chaloupe s'échouait
sur un sable chaud et mordoré


Parée de mousselines vaporeuses
fragrances d'une femme amoureuse
nos rires fusaient dans le silence
tu m’enlaçais dans le désir de l’insouciance
les fleurs nous invitaient sur tapis chamarré
à nous abandonner de désir chavirés


Tendrement tu me déshabillais
sans te lasser de me contempler
sous ciel indigo, complice de tous nos mots
yeux émeraude brillants comme des cristaux
caresses affleurées le désir nous dévorait
en tempête fulgurante nos corps s'aliénaient


Notre passion assouvie, j’abandonnais
un dernier soupir, dans tes bras je me lovais
nos doigts entremêlés, doucement je rêvais
d’une vie entière à toi me donner
VERSEAU, île inconnue je te baptisais
où seuls toi et moi dans l’amour renaissaient


Cristal,



 

 

 

 

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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 03:17


(image trouvée sur le net)


Triste, le petit clown est infiniment triste
Une larme s'évapore délicatement au bord de ses longs cils
Sa colombe d'argent aux yeux d
améthyste
A fait naufrage sur la corde raide d’un fil


Sa ballerine d
amour l’a abandonné
Et se perdent en lui tous les flonflons joyeux
Les applaudissements et les cuivres faisant fi de sa peur égrenée
Dans le dédale de ses rêves où ses pas résonnaient... heureux


Tenus en haleine par elle, nous la contemplions
Elle devenait amazone sur sauvages alezans ou dompteuse
Nimbée de transparence, seule, revêtue de son aura dans la fosse aux lions
Arène plongée dans le noir, sur un lien ténu elle s’adonnait, rêveuse


Le cœur du petit clown vibrait de ses "ho" et de ses "ha" de peur
Contemplant sa belle promise, sa fée trapéziste
Qui en arabesques folles sous nos yeux transcendés de bonheur
S’envolait encore et toujours, sous la voûte étoilée de la piste


Roulements de tambours dans le silence, saut de l'
ange, inaccessible saut
Son compagnon tend la main, son frère de tant de jours
Cette main qui glisse, glisse, se perd dans l’abîme… incroyable sursaut
Sa frêle danseuse de trop haut tombe sur le sable lourd

 

Inanimée sur la grève tant aimée, famille et inconnus se pressent
Autour d'elle, son regard le cherche, s’abandonne, se voile
Dans ses yeux, les portes de l’au-delà déjà s'entrouvent sans cesse
Sur ses lèvres, un souffle, un dernier "je t 'aime" se dévoile


Ce soir, sous la lune blafarde, le petit clown est triste
Ni les cris, les rires, les roulements de tambours
Même pas la joie des enfants, ni ses amis qui l'assistent
N’y feront rien, son chagrin est là pour toujours


Et quand le petit clown s’en va rejoindre dans le noir
Sa piste aux étoiles de tendresse brodée pour elle
Une larme furtive au bord de ses cils se meurt doucement en désespoir
Sur le sable fin de leur roulotte d'amour parsemé dans le vent de l’éternel


Cristal,



une superbe oeuvre de
 
Dider joculano

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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 22:37



Depuis quelques temps gaie et sereine
elle voyait son horizon sans peine
les nuages, elle les avait laissés sans haine
et se sentait comme une reine


Mais comment est-elle arrivée ?
à sa porte aujourd'hui elle a frappée
violant sa fragilité
la secouant en toute impunité


Insidieusement, en elle, elle s'est instillée
tout au long de cette journée
au point de son ciel voiler
annihilant tout ce à quoi elle aspirait


MAL, elle avait mal et ne savait pourquoi
redevenant un être aux abois
dans cette maison où d'ordinaire elle se sentait bien
elle s'enfonçait dans une léthargie sans fin


En ces instants tout en elle bouillonnait
comme ses vagues, sur les rochers, qui se fracassaient
envie par elles, de s'abandonner
happée, pour mieux se laisser submerger


Son coeur, comme s'il allait exploser
son sang, dans ses tempes la pulvérisait
les mots n'avaient plus de sens
elle se demandait l'opportunité de son existence


Mais seule, en elle une psalmodie montait

les mains jointes elle priait, sur l’autel elle chantait
par sa culture, elle implorait son dieu
en qui elle croyait, entendez-vous son rêve dans l’adieu ?


"Aujourd'hui, je t'en prie tristesse laisse-moi"
"aujourd'hui déprime, lâche-moi
"garde tes bras pour quelqu'un d'autre"
"ailleurs déchaîne-toi, je ne suis plus ton apôtre"



Sinon, plus rien n'a de sens
ce n'est pas mon existence
mes combats ne sont pas vains
je veux simplement être bien, enfin...

Cristal,

 

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 05:00


Réédition mais quoi de plus beau que les femmes dans l'été...
et pour la Communauté de Madine "les petits bonheurs"





En été les femmes sont belles

de jupons blancs en robe de dentelles
Aux poignets des rubans tressés
Et sur le sable leurs sandales argentées


En été les femmes se parent de doux voiles
c’est l’alizé qui les dévoile
d’or et cuivre, reflets brillants
dans leurs cheveux flamboyants


En été les femmes chantent pieds nus
avec les oiseaux dans un rythme soutenu
Dansent au fil des vagues sous rayons de soleil
et dans leurs yeux brillent des merveilles


En été les femmes ont la peau douce
comme un tendre lit de mousse
Aiment cette amoureuse saison
se délivrent et se donnent avec passion

Cristal,





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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 05:00

 




Pas à l'heure, bref sourire, dans le bus je m'installais
pensant déjà à tout ce boulot qui m’attendait
Aux autres, je ne prêtais aucune attention
énervée et emportée dans ce tourbillon
mais petite voix murmurait, douce voix qui chantait
je me détournais, découvrir à qui elle appartenait



Fillette en jeans et aux couettes relevées
grands yeux verts irisés se dévoilaient
bracelet multicolore, un croissant à la main
d’un sac à dos à côté d’elle posé, sortait un dessin
petit ange aux joues de rose teintées

pour la journée s'en allait au centre aéré


Soleil d'un instant, jolie demoiselle
mais, personne ne veille-t-il sur elle ?
je cherchais que déjà je découvrais
non loin d'elle, sa maman qui surveillait
sa petite fée et qui posait tendrement
un regard bienveillant tout en souriant


Mais jolie blondinette de sa voix enfantine
nous entraînait dans ses chants et comptines
nous subjuguant, cette fillette quel âge avait-elle ?
dans l'enfance nous transposant, petite ritournelle
à nos souvenirs évanescents, par ses sourires
ce matin là nos coeurs vibraient de tous ses rires


Dernier arrêt, heureuse et gaie je descendais
sentant et aimant le vent je marchais, l'âme apaisée
de ciel bleu et de soleil, sans le savoir, elle avait irradié
un de ces matins un peu chagrin, d’une nuit courte excédée
une douce fleur qui tel un papillon à la vie s’éveillait
une merveilleuse petite fille, qui… dans un bus chantait

Cristal,



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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 06:00

CRI

  
 
 

Se taper la tête contre les murs
  à vos yeux endosser la robe d'un être sûr
  Quand dans l'ombre de mon corps meurtri
  Je portais la complainte de vos soucis
  Et vous, avez-vous entendu mon cri ?

  Du souffle de la démesure
  s'escrimer, déployer tous ses atouts
  de cette déchirure n'en avoir cure
  Militante de toujours, combattre avec vous
  nauséeux parfum se dévoilant au fur et à mesure

  Au fur et à mesure de cette destinée
  délestant le poids de vos révoltes
  mon coeur avec vous en cohorte
  de désespoir je suis née

  Ce manteau de liberté
  que je revêts, pour mieux vous protéger
  dans la peur de mes cauchemars inavoués
  Que savez-vous de mon âme exilée ?


Vous insuffler, candide devant vous me prosterner
  tel ce bel oiseau dans une cage dorée
  dont le seul rêve était de s’envoler
  reste de moi, une colombe aux ailes disloquées

  En cette nuit, couleur de chimères brisées
  seule, face à cette incertitude d'exister
  Ma seule liberté est celle de penser
pour mieux m'achever

Cristal,



(reparution) 

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Présentation

  • : Le blog de cristal
  • : Croire en soi est une force, la vie nous impose bien des choses c'est un chemin semé d'embûches mais qui fait la richesse de chacun de nous.
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  • Cristal
  • Telle la pureté des perles de cristal
De l’écriture doit émaner un partage vital
Eclats scintillants d’une plume 
Aux reflets de chimères
Ou encre teintée aux reflets d’une certaine réalité
  • Telle la pureté des perles de cristal De l’écriture doit émaner un partage vital Eclats scintillants d’une plume Aux reflets de chimères Ou encre teintée aux reflets d’une certaine réalité

Le temps... porteur d'espoir

 

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Le chant de tes mots me ramènera toujours sur l'île de la poésie pour ton Absence Djilà,  mon doux reflet ma pensée vers toi... par-dessus les océans

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    Une étoile brille pour chacun de nous
Le temps, porteur d’espoir,
apaise les blessures
Parce que rien ne dure…
 
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Tes rêves ne sont pas inaccessibles
Y croire et tout est possible

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Une rose rouge, celle du coeur
Le murmure du temps souffle bonheur

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A un tendre poète
dont l'écriture me manque
Je ne t'oublie pas

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Musique...

J'aime bien... en ce moment

 

Mes préférés...


Il y a des yeux qui reçoivent la lumière 

Et il y a des yeux qui la donnent

Paul Claudel





Il n'est oiseau qui sût voler si haut
comme un coeur peut aller
M. de Saint-Gelais



 

L’homme veut être le premier amour de la femme,

La femme veut être le dernier amour de l’homme

Oscar Wilde

.



Si l'amour embellit les femmes,
les femmes, elles, embellissent l'amour


Mes Différentes Inspirations

Sur la route des sentiments

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