Dans l’eau profonde la lune se mirait
Mais ses rayons blafards s’épuisaient
Ses nuits sombres une à une défilaient
Dans un ciel sans fin, L’oiseau s’étiolait
De désespoir et sans cesse il cherchait
Le vent du large qui le ferait émigrer
Dans un salon sans vie la lyre se désespérait
Aucune main, aucun être, aucune passion désormais
Ne la faisait vibrer dans des notes même désaccordées
Un pèlerin qui dans cet univers désert errait
Fut si alarmé par tant de soupirs angoissés
Lança une prière aux Dieux qu’il connaissait
Il appela Zeus le maître du ciel
Son ami Hélios lui donna le soleil
pour réchauffer la lune de ses rayons de miel
Soufflant quelques mots à son fidèle Eole
Ce dernier dispersa la brise du jardin des envols
Pour libérer l’oiseau et veiller sur l’acropole
De son plus beau sourire il charma
Sa plus belle complice, la déesse Athéna
suivie d’Euterpe la muse à la flute enchantée
AINSI, la lune épanouie pouvait se reposer
Irradiant la voûte céleste d’un bleu azuré
Le soleil prenant sa place la journée
lui laissant pour amie une pluie étoilée
L’oiseau transporté par les sublimes alizés
Devint colombe blanche d’espoir
Ornée d’une branche d’olivier
Pour s’envoler et répandre la liberté
Enfin, fut sacrée princesse des notes la lyre
Aux sons enjôleurs que l’on entendait jusqu’à Smyrne
Reine de beauté d’un concerto de plénitude
Légende de l’oiseau, de la lyre et de la lune.
Cristal,
cristal7.over-blog.com