Arpège de la brume de l'automne
mes rimes sur dièse de papier
pas de croches noires persiflées
partition de mots éprouvés qui détonnent
Perdue dans un brouillard d’encens
des mots que je ne publie pas
mais que je relis, la tristesse est bien là
comme la dernière rose qui s’éteint en ce moment
Eperdue dans un brouillard de peur
mes pensées effilochées sur soie de tristesse
et les larmes se fondent, se figent sans cesse
je veux chasser le gris et sourire au fil des heures
Comme une feuille qui virevolte en automne de déraison
éclats mordorés, reflets chatoyants je cherche mon étoile
aux parfums d’une dame Nature qui s’exhale
dans ma forêt je ne rêve plus et j’erre sans passion
Et… pour mieux me retrouver
Je m’échappe vaporeuse en robe de brume ouatée
pour que l’amour aux mille couleurs de flamme
lève l’étrange complainte triste de mon âme
et que de cette pause, je m’éveille sereine du chant de l’été
Cristal,