Je ne détiens nulle vérité
seulement  l'ivresse celle d’aimer
du bonheur, il n’y a aucune clé
construire jour après jour et toujours
même si la vie est tempête au long cours

Je ne prétends pas être une fée
juste une âme remplie de sincérité
où les mots s’écoulent en sensibilité
quand les rêves s’abreuvent de la clarté
car la vie est humilité mais aussi limpidité

Je ne suis pas une magicienne
mais ma main gardera  tendrement la tienne
si tu perds l'allée des rêves et des étoiles
n'aie pas honte quand tu te dévoiles
nos rimes croisées se dessinent sur la toile

Je ne dirai pas que je suis poétesse
mais viens te perdre dans ma forêt enchanteresse
où les murs du sourire ne sont pas forteresse
dans cette nature profonde, petites elfes
et papillons joueront avec toi, tendres arabesques

N'oublie pas
la Vie est ruisselante d'espoir
et...

Aime la vie auréolée de mille feux
les rires et les chansons en doux aveux
les danses jouant de la sensualité
la franchise en toute liberté
et les baisers de champagne cristallisés...


 

Dans mon Palais, tu n’entendras ni rires, ni chansons
seulement des pleurs dans les couloirs de l’instruction
des interrogatoires où tu te heurteras à des démons

Dans mon Palais, tu t’étonneras de la haine engendrée par ceux
qui au terme de la vie à deux, ont oublié les moments heureux
où seules bataille ignoble, rancune, colère, coulent et grondent en eux

Dans mon Palais, tu rencontreras le vide et l’incompréhension
lorsqu’un juge aura prononcé, de leur maison, l’expulsion
d'êtres dont le quotidien est chômage, endettement et privation

Dans mon Palais, tu verras les visages défaits des parents trop tolérants
des cris à la condamnation de leurs enfants dans le désoeuvrement
mais sans conteste, trop longtemps qu’ils étaient défaillants

Dans mon Palais, tu connaîtras la fureur des assises, interminables sessions
où impassibles des meurtriers ignobles se prennent pour des champions
sans l’ombre d’un regret pour leurs crimes sans nom, paroxysme de la perversion

Mais…

Si tu viens un jour dans ce Palais, comprend son dur labeur
c'est elle qui t’aidera, oubliant permanence, week end, difficiles heures
te renseignera sur tes démarches, tes droits, faisant abstraction de tes erreurs

Ne l’insulte pas, vois plus loin, de miracles elle ne peut faire pour toi
ne l’agresse pas de mots violents, garde pour toi tes réflexions de mauvaise foi
ne l’humilie pas, maitrise ton destin, dans son Palais seule règne la loi.

Cristal,

Ci-dessous une superbe création
de Thierry"Dentelles de lune"
au hasard d'une image que  je lui ai adressée
un blog à voir sans modération



C’est l’aube fragile qui vient se déposer sur nos corps

Dans le murmure infini de nos plaisirs de la nuit

C’est ta caresse tiède sur ma peau qui s’éveille à l’aurore

Qui encore frémit de tes baisers chauds aux parfums suaves de fruit

Ce sont les regard éperdus sublimés par les étoiles

Où se mêlent et se conjuguent les choses de la vie

Dans le reflet de l’ivresse du bateau de l’amour sans voile

Qui sans mot dire rejoint le cours de nos envies

C’est ta main qui me cherche comme l’étoile polaire

Dans le petit matin fiévreux de l’aurore boréale

Aux sourires éclatants en vagues solaires

Frémissements du désir égrenés en notes musicales

C’est enfin toi, celui que j’attends qui me sait et me devine

Comme une rose déposée sur un parchemin d’amour

Dans l’ivresse de nos cœurs en osmose en caresses mutines

Pour nous enivrer du plaisir et de notre amour complice au long cours

Ce sont mes rêves sublimés par le rythme des saisons

Pour toi que je ne connais pas mais je te sens si près de moi

Que mon diadème d’or s’éclairera dans le vent de la déraison

Délivrée de la mélancolie des heures où je t’attends, dans l’azur infini de l’émoi

Cristal,

L’hiver est là, Un voile déchire le ciel

Et la neige pose des flocons de miel

Ses pas sont hésitants, demeurer digne et droit

Pourtant le vent cingle et glace son corps de bois

Les rues scintillent de lumière, de bouquets de houx

Son estomac vide crie, son ventre se noue

Les étalages abondent de victuailles et de chères denrées

Mais dans ses poches ne tinte aucune pièce de monnaie

Elle rentre les bras chargés et le voit tremblant dans le hall

Il a peur et son appel muet la taraude, lui fait mal

Elle devine son secret et cherche ses clés

Lui adresse un grand sourire de générosité

Je reviens dit-elle, attendez-moi

Un gros sandwich, une thermo de café

Une petite pièce chauffée où personne ne va

Sans mot dire il la suit, lui demande pourquoi… tout bas

Quelques jours plus tard, l’homme a disparu de sa vie

Un mot griffonné sur un vieux papier «merci»

Longtemps elle se souviendra de leurs regards remplis de larmes,
Moments gravés dans sa mémoire  où elle a semé une bribe d’espoir…

Cristal,

Discours  de Nicolas Sarkozy le 18/12/2006

  "Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid.
Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire,
"c'est une obligation humaine".
Décembre 2009 : il semblerait que rien n'ait changé
des sans-abris meurent toujours dans les rues !!! 

Harcèlement, déchaînement
Que restent-ils de tes sentiments ?

Trahison, perversion
Quand tes passions prennent l'ombre de tes démons

Honte et mensonge,
Cela ne relève plus des songes

Coeur meurtri par perfidie
Ta colère propulse la calomnie

Doute et aversion
Miroir teinté de noir a revêtu tes pulsions

Florilège de calomnies
Un langage que je bannis

SOS boussole en détresse
Ma colère pour toi n'a de cesse

Cristal,